DJIBOUTI

 Le jour de notre arrivée, lorsque notre guide nous a proposé une visite de Djibouti, nous nous attendions à ce que cette visite soit limitée au centre ville, aux alentours de la Place du 27 Juin, où se trouvait le café du "Palmier en zinc", lieu emblématique de la ville, ou que nous parcourions les rues de l'ancien quartier français (ce que nous avons tout de même fait en fin de journée). Le guide nous a prévenu: "Je vais vous emmener dans le vrai Djibouti". Le minibus a quitté le centre pour se diriger vers des quartiers moins "présentables" mais autrement plus révélateurs du quotidien de dizaines de milliers d'habitants venus de la brousse ou de réfugiés Somaliens. Nous sommes passés en quelques instants du monde de la consommation à celui de la survie. Bien sùr, Djibouti, ce n'est pas que ces images, c'est aussi un très grand port et une ville moderne (le coût de la vie y est parmi les plus élevés d'Afrique), mais il est impossible d'ignorer la présence de cette population largement défavorisée et dont la principale préoccupation reste la survie.

Arrivée dans le bidonville d'Ambouli, où des milliers d'enfants vivent dans des cabanes de planche et de tôle, au milieu des déchets, et dont le souci essentiel pour leurs parents est de savoir comment ils vont pouvoir les faire manger

Le grand marché aux primeurs: quasiment tous les fruits et légumes viennent d'Ethiopie

Dans le quartier des Caisses, un étal de lingerie suggestif

 La place des Mouches le soir, avec ses marchands d'épices et ses bus multicolores

 suite